Services préhospitaliers d’urgence (911)

  • 40 % des personnes hospitalisées sont transportées par ambulance à l’hôpital.
  • On accède à ces services par l’entremise d’un appel au 911. Les services sont disponibles 24 h/24, 7 j/7, 365 j/an et ce, pour l’ensemble du territoire de l’Outaouais.
  • Lorsqu’une personne compose le 911, son appel engendre un processus de réponse qui implique plusieurs acteurs dans ce qu’on appelle la chaîne d'intervention préhospitalière.

Les acteurs de la chaîne préhospitalière

  • Le premier intervenant

    Témoin d’un incident, il intervient auprès de la victime, soit en appelant le 911, soit en lui apportant les premiers soins en attendant l’arrivée des secours.

  • Le service d'urgence 911

    C’est le centre qui reçoit l’appel d’urgence et qui le redirige au service d’urgence approprié : policiers, pompiers, techniciens ambulanciers paramédicaux (TAP).

  • Le centre de communication santé

    C’est le centre qui reçoit et priorise les appels d’urgence nécessitant l’intervention d’ambulanciers. La répartition des ambulances est faite en fonction du niveau d’urgence des appels et de la disponibilité des ambulances. En questionnant l’appelant, le répartiteur priorisera la demande et affectera les ressources appropriées dans le meilleur temps possible.

  • Le service de premiers répondants

    Certaines municipalités sont dotées d’un service de premiers répondants. Ces derniers sont formés afin d’intervenir en situation d’urgence dans l’attente de l’arrivée des TAP. Ils peuvent intervenir avec des gestes simples pour sauver une vie. Par exemple, les premiers répondants peuvent répondre à des cas de réactions allergiques graves en administrant un « EpiPen », prodiguer une défibrillation à l’aide d’un défibrillateur automatique chez les patients en arrêt cardiorespiratoire et porter assistance aux victimes d’un traumatisme. 

  • Les services ambulanciers

    Les TAP prennent en charge les soins du patient en utilisant des protocoles d’intervention clinique médicalisés. Une fois que l’état de santé du patient a été évalué et stabilisé, il est transporté vers le centre hospitalier le plus près ou jugé le plus approprié.

  • Le centre hospitalier ou l'établissement receveur

Les responsabilités du CISSS en matière de services préhospitaliers d’urgence (SPU)

  • Organiser et de gérer les SPU dans la région (ex : attribution de permis et signature de contrats de services avec les firmes ambulancières, formations destinées aux techniciens ambulanciers paramédicaux).
  • Coordonner la formation continue et le maintien des compétences des techniciens ambulanciers paramédicaux.
  • Assurer le contrôle de la qualité des services (présence d’un directeur médical des SPU et d’une équipe de techniciens ambulanciers paramédicaux).
  • Veiller à l’encadrement médical des techniques d’intervention des techniciens ambulanciers paramédicaux.
  • Maintenir des relations soutenues avec le Centre de communication santé de l’Outaouais (CCSO).
  • Apporter le support nécessaire aux municipalités qui le désirent afin de développer un service de premiers répondants.
  • Favoriser l’accès à la formation « Héros en 30 » et faciliter l’accès aux DEA pour la population.

Coût du transport ambulancier

Chaque année, environ 28 000 transports ambulanciers sont effectués dans l’Outaouais. Même si l'appel au 911 pour demander une ambulance a été effectué par une autre personne, tout déplacement en ambulance vers un centre hospitalier est normalement à la charge de la personne transportée.

Le gouvernement québécois assume la majeure partie du financement du système préhospitalier d'urgence. Les coûts qui sont facturés à la personne ne couvrent qu'une fraction des coûts réels de son transport en ambulance.

Le coût de base d'un transport ambulancier est établi à 125 $ pour la prise en charge, plus 1,75 $ par kilomètre parcouru vers le centre hospitalier. Un montant de 35 $ est applicable pour la prise en charge de tout patient additionnel.

Le coût pour une personne qui ne réside pas au Canada est de 400 $ pour la prise en charge, plus 1,75 $ par kilomètre parcouru.

Ces tarifs, en vigueur au 30 juillet 2010, peuvent faire l'objet d'une indexation annuelle. Aucuns frais additionnels ne sont facturés pour une personne accompagnant la personne transportée.

Mesures d'exception :

Le gouvernement du Québec, ou autres organismes, assume la totalité du coût d'un transport ambulancier pour les personnes suivantes :

  • les personnes blessées dans un accident de la route
  • les personnes blessées dans un accident de travail
  • les personnes transportées entre deux établissements du réseau de la santé et des services sociaux
  • les personnes âgées de 65 ans et plus
  • les personnes prestataires de la Sécurité du revenu

Le gouvernement fédéral paye les coûts d'un transport en ambulance dans certains cas, notamment pour :

  • les membres des Forces canadiennes
  • les anciens combattants
  • les autochtones et les Inuits inscrits sur une réserve

Attention :

Même si elle est admissible à une mesure d'exception gouvernementale, la personne dont le transport serait jugé non médicalement requis pourrait se voir facturer le service.